Quelques histoires sur le village de Sorbollano
par Dolis QUILICHINI (Maire de 2001 à 2020).
Quelques histoires sur le village de Sorbollano
L’église de Sorbollano
L'église Saint-André, construite au milieu du Moyen Age (?), est mentionnée en 1587 dans le rapport de visite de Mgr Mascardi, visiteur apostolique, qui en souligne le mauvais état.
Elle est restaurée au cours de la première moitié du 17e siècle. En 1686, le piévan d'Orezza, De Petris, délégué du visiteur
apostolique Mgr Spinola, note la décence de ce modeste édifice, annexe de l'église paroissiale Saint-Nicolas de Serra-di-Scopamène.
Agrandie d'une chapelle latérale en 1711, comme l'indique la date portée, l'église est à nouveau remaniée dès la fin du 18e siècle.
En 1802, seuls les travaux de gros-oeuvre sont achevés, comme l'indique le sous-préfet de Sartène dans une lettre adressée au Préfet de la Corse, les travaux de second-oeuvre requérant une dépense de 1 520 francs, selon le devis établi par les maîtres maçons Francesco Antonio Bernardini et Giuseppe Decimo.
En 1808, elle est en bon état, ainsi que le font apparaître les sources. En 1838, la foudre endommage gravement l'église ainsi que le clocher, en cours de construction en 1836.
Leur restauration a lieu en 1839, les travaux étant adjugés au maître maçon Grimaldo Angelelli. En 1846, l'église, dont le toit menace de s'effondrer, nécessité à nouveau une intervention urgente. Cette réfection sera suivie de deux importantes campagnes de travaux effectués, en 1866, par le maître maçon Rocco Ettori et, en 1874, par le maître maçon Ignace Filippi.
Le clocher fera l'objet d'une nouvelle restauration au cours du premier quart du 20e siècle.
Vu sur le site : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA2A000395
La fausse commune, qui s’appelle en Corse : ARCA, se situe sous l’ancienne piste de danse, vers le monument aux morts, la porte d’entrée se situerai vers la fontaine, ou il y a encore des corps.
Une légende dit que quand ils ont voulu faire l’église de Saint André, comme elle était en dehors du village sous le cimetière, san Andréa vecchiu, lorsqu’ils ont commencé à tailler la pierre, c’est la même légende que la Trinité de Bonifacio, quand nous partons de Bonifacio pour aller vers Propriano, sur la droite, sur le plat, il y a des petits reposoirs avec des croix, ce sont les gens qui partaient de Bonifacio à pied, pour vénérer la Trinité à l’Hermitage de la Trinité. Sur la gauche, tout en haut avec la croix, une chapelle, les habitants de Bonifacio voulaient l’ériger au bord de la route et les tailleurs de pierres ont commencé à tailler la pierre, la stocker pour faire l’église, et au fur et à mesure, la pierre manquait, on l’a volait, les personnes racontent qu’ils avaient posté des guetteurs pour savoir qui volait la pierre.
Car il y avait aucune trace. Parait-il que les guetteurs ont vu arriver une femme toute de blanc vêtue qui était surement la Trinité, avec des bœufs tout blanc qui chargeaient la pierre sur un traîneau et ils partaient à flanc de coteau. Les habitants racontent, qu’il y a un banc en pierre naturel où elle s’arrêtait, il y a une source où elle faisait boire les bœufs et se reposait, et avant de repartir, elle se rafraichissait le visage. Elle partait et déposait la pierre au milieu des rochers tout en haut. Ils l’ont suivi et ils ont retrouvé toute la pierre qui était parti d’en bas. Ils ont décidé, à partir de ce moment-là de faire la chapelle là-haut.
Pour Sorbollano c’est pareil, car en bas sous le cimetière c’est le vieux Saint Andrea, San Andrea Vecchiu, et l’église aurait dû être là-bas.
Les cloches étaient à bras d’hommes avant d’être motorisées. Le clocher a pris la foudre à Pâques en 1961.
Parait-il il y a eu un circuit de la foudre : Ce serait parti de l’ormeau de l’ancien dancing, ça a touché la maison des MAGNANI, une maison dans le quartier de Contra et ça a touché l’église.
Le clocher s’est effondré mais a été reconstruit par une entreprise d’Ajaccio, qui ressemblait à une mosquée, c’est alors que la municipalité a demandé à l’entreprise CASTELLANI, de la refaire et un peu plus bas.
La chapelle Saint Christophe de Sorbollano
Dans les années 1960, il n’y avait pas de Saint à Sorbollano.
On fêtait la Saint Christophe le 21 Juillet. Les habitants de Sorbollano se sont cotisés et c’est Tony PIETRI qui a acheté le Saint de Saint Christophe. Le beau-père de Tony avait demandé à toute la population de contribuer.
La chapelle Saint Christophe a été construite un peu avant les années 1960. Vincent MARIANI a demandé des fonds à ceux qui pouvait payer pour cette construction.
La route qui monte à Saint Christophe a été piochée par des habitants comme Simon QUILICHINI ou Hector SUSINI.
Dans les années 1950, Vincent MARIANI a demandé à tous les hommes du village et villages aux alentours de monter avec un muletier de Serra Di Scopamène pour ramener tout le matériel pour réaliser la croix qui était en coffrage. Depuis cette année, il y a donc la croix sur l’Incudine et le pèlerinage.
Tous les habitants de Sorbollano sont montés avec des ânes pour transporter de l’eau, du ciment et du sable pour faire la croix.
Les lavoirs de Sorbollano
Il y a un lavoir à la descente de l’église, où allait les ¾ du village faire leurs lessives, un autre dans le quartier du Casi Soprani, la route était plus étroite et l’eau ne traversait pas la place, elle ressortait et longeait le mur d’une des maisons et là toutes les femmes avaient mis des planches et faisaient leurs lessives.
Pour ceux des quartiers Contra et Poggio etc, il y avait une autre prise d’eau, et enfin, un à Funtana mayor.
D’autres faits
Le clocher de Carbini a été fait par une entreprise de Sorbollano, le père et le fils, qui s’appelait Masciu Maternatu et quand ils ont fini le clocher, le père devait se méfier de quelque chose car lui dormait dans le clocher, il était très haut, 3 fois plus haut que celui actuel, pour faire passer des messages, de ce qu’il lui fallait pour la construction, il jetait des mots écrit et on lui envoyait par les cordes.
Les habitants, pour ne pas que cette œuvre soit reproduite ailleurs, voulaient les faire mourir sous le clocher.
Mais Masciu Maternatu avait anticipé cette fin et à demander, pour finir le clocher, 3 éléments qui se trouvaient chez sa belle-fille a Poggio di talla.
Il demanda que 3 hommes riches aillent chez sa belle-fille et leur demande ces trois articles qui étaient : A lia teni forti, U palu di a tinora et I chiaui di l’alelluia, c’était le mot de passe. La belle fille était chez elle, et quand les trois hommes sont arrivés à cheval vers midi, la belle fille leur a dit de rester manger et qu’ensuite elle préparerait tout ce qu’il faut.
Pendant qu’ils mangeaient, elle partit voir les autorités et a demandé d’arrêter les 3 hommes, parce que les siens étaient en périls sur le clocher, ça a servi de monnaie d’échange.
Masciu maternatu et son fils, habitaient dans une ruelle à côté du bar (là où habitent actuellement Paul et Anne-Marie).
Vu sur le site : http://www.nuvellaghju.fr/Scopamene/sorbollano-surbudda.html
Masciu Maternatu originaire de la péninsule italique réalisa des monuments de grande qualité architecturale, et demeura au quartier Filippi, il construisit notamment le campanile de Carbini, le pont de Spinn'a Cavaddu sur le Rizzanese.)
Bars et restaurant et autres activités à Sorbollano
Il y avait 2 hôtels, un qui s’appelait l’Hôtel Montebello, et le second le Casello.
Il y avait 3 bars, un bar avec le dancing chez jules ANGELLELI, Sagra, et Jeannine.
Il y avait 3 épiceries : Sagra, Jeannine et Adolphe (lorsque nous descendons au POGGIO chez Raphael, quand on prendre le Stretta, juste à droite, chez Mme DEQUERT).
Et 1 menuiserie, à l’entrée du village sur la gauche, une ancienne était plus loin mais elle a pris feu, c’est là que Gildo PANUNZI a appris le métier et la seconde à brulée également.